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31 déc. 2023

Quelques précisions à propos de la décision de Monseigneur Dognin du 14 décembre 2023 et de sa lettre du 22 décembre

Chers fidèles,

 

Beaucoup de bruits circulant aujourd’hui non sans émotion, il nous paraît important de clarifier quelques points sur la situation des apostolats de la Fraternité Saint-Pierre dans le diocèse de Quimper et Léon.

 

Rappel des termes de la décision

 

Afin de lever tout risque de confusion, rappelons que le 14 décembre dernier, Mgr Dognin évêque de ce diocèse a rompu la convention qui liait celui-ci à la Fraternité Saint-Pierre, et a décidé de ne plus confier de mission à cette dernière.


D’autre part, dans la suite, l’évêque prévoit le maintien de la messe dominicale célébrée avec le missel de 1962 pour les fidèles qui le souhaitent, à Quimper et à Morlaix. Cette messe sera célébrée par des prêtres diocésains.


À compter de notre départ, toutes les autres activités qui nous étaient confiées sur le fondement de l’ordonnance du 11 juin dernier, qui vous a été distribuée, sont supprimées. Les fidèles sont invités à se tourner vers leurs curés pour évoquer avec eux la manière dont ils pourvoiront aux services que nous rendions.


Jusqu’à notre départ les activités habituelles seront poursuivies. Dans son courrier du 22 décembre – lettre circulaire à ceux qui s’étaient adressés à lui après la lecture de son adresse 17 décembre dans les églises Saint-Matthieu et Sainte-Sève –, Mgr Dognin écrit ainsi : « Si tout se passe de façon paisible, notamment en acceptant le changement d’église à Quimper, les deux abbés pourront continuer à assurer leur ministère jusqu’à la fin de l’année pastorale. Cependant, si je constate que les tensions et médisances persistent voire s’accentuent, je n’hésiterai pas à revoir ma position et demanderai un départ anticipé. »

 

Quelques points particuliers

 

Dans ce contexte, nous tenons à remercier l’évêque pour la générosité avec laquelle il nous a accueilli dans le diocèse, et nous a confié une mission qui a été pour nous une source de profonde joie, et qui le reste. Nous remercions aussi vivement notre évêque de la confiance personnelle qu’il exprime encore aujourd’hui, de même que nous lui sommes reconnaissants d’avoir réaffirmé que nous étions en pleine communion avec lui.


Nous souhaitons vous redire, à vous fidèles que tel a toujours été l’esprit notre institut, appelé par Rome à agir dans le sens de l’Église selon les constitutions que cette même Église lui donne. Cette société de vie apostolique a été instituée en 1988 par le pape Jean-Paul II, et confirmée par les papes Benoît XVI et François, pour l’usage des livres liturgiques en vigueur en 1962. Ses membres professent la foi catholique, célèbrent les sacrements de l’Église selon un rite en usage, et sont soumis au gouvernement des pasteurs légitimes. 


Il est important de rappeler ce point, pour que vous gardiez la conscience en paix sur les choix que vous avez faits en ayant recours au service de la Fraternité Saint-Pierre pour accomplir vos devoirs de chrétiens pendant ces dernières années.


À ce sujet, nous nous sentons pressés par la lettre que l’évêque vous a adressée le 22 décembre de revenir sur un point précis afin de réaffirmer notre engagement. 


Dans cette lettre, notre évêque signale que notre refus de concélébrer avec lui « laisse planer le doute sur [la] reconnaissance que [nous pouvons] avoir de la validité des sacrements célébrés dans l’Église ».

Afin de lever ce doute, nous souhaitons rappeler que, lors de la fondation de la Fraternité Saint-Pierre, nous nous sommes engagés, à l’invitation du Saint-Siège, « à une attitude positive d’étude et de communication avec le Siège apostolique, à propos de certains points enseignés par le Concile Vatican II ou concernant les réformes postérieures de la liturgie et du droit, et qui paraissent difficilement conciliables avec la Tradition » ; et à « la reconnaissance de la validité de la Messe et des Sacrements célébrés, avec l’intention de faire ce que fait l’Église, selon les éditions typiques promulguées par Paul VI et Jean-Paul II ». Nous nous tenons à ces deux points, conformément à l’esprit de notre institut. 

Au reste, nous voudrions signaler que, sans concélébrer à la messe chrismale, nous assistons en surplis au chœur à cette célébration. Selon l’usage le plus constant de l’Église, c’est la marque que nous en professons la validité. 


Dans sa lettre du 22 décembre, notre évêque signale le grand émoi suscité parmi nos confrères du diocèse par un article de « Paix liturgique », particulièrement offensant. Nous avons déjà exprimé, publiquement comme en privé, notre entière réprobation de la démarche de cet article. Nous avions souhaité que cette réparation ait suffi à vous mettre à l’abri des conséquences occasionnés par des faits qui ne sont pas les vôtres.


Il est encore fait mention dans la même lettre des activités développées à Quimper et à Sainte-Sève qui ont suscité des « tensions ». Nous agissions dans un cadre tel que le prévoit la convention qui liait le diocèse à notre société et tel que le fixe solennellement l’ordonnance du 11 juin dernier sur l’application de Traditionis Custodes dans le diocèse de Quimper et Léon que nous vous avons distribuée à la demande de Mgr Dognin. Nous étions ainsi persuadés de tenir compte des orientations diocésaines pour la pastorale. Nous regrettons sincèrement ce qui de notre part aurait pu conduire - sans le vouloir - à de telles tensions, et, en gage de notre bonne volonté constante, nous procéderons au déménagement demandé à Quimper, en reprenant les démarches interrompues lorsque les regrettables interventions de « Paix liturgique » ont été occasions de tant de tumulte.

 

Sur l’avenir

 

Nous remercions Mgr Dognin de nous maintenir dans nos fonctions jusqu’à la fin de l’année pastorale, et nous vous assurons tous de tout notre dévouement durant cette période.

 

La même lettre du 22 décembre, déplorant que nous restions « beaucoup plus disponibles que [nos] confrères pour accompagner personnellement les fidèles et pour assurer [nous-mêmes] l’ensemble des activités pastorales en parallèle avec les propositions paroissiales », afin d’éviter la formation de « paroisses parallèles » et d’apaiser ainsi ces « tensions » qui nous peinent tous, vous renvoie vers les curés de vos paroisses, qui seront « attentifs à vos attentes ».

C’est vers eux qu’il faut vous tourner pour faire connaître vos besoins pour l’avenir.

 

Dans la confiance en Dieu et fidèles à la voie que l’Église nous prescrit, 

 

 

Abbé Loïc Courtois, Abbé Nicolas Télisson

 

 

19 déc. 2023

Homélie du dimanche 17 décembre

 Homélie du 3ème dimanche de l’Avent

Quimper 2023

 

 

Chers fidèles,

 

Il est bien difficile de prêcher sur la joie après la lecture de cette lettre. Mais cela nous donne l’occasion d’approfondir la notion de joie chrétienne.

 

Elle n’est pas d’abord une joie qui nous donne un certain plaisir une certaine satisfaction, un certain enthousiasme. Elle peut l’être, mais ce ne serait alors que l’écorce visible. Elle serait d’ailleurs vide de sens si elle était purement extérieure. Un peu à la manière d’une écorce sans tronc ni sève.

 

La joie chrétienne est d’abord intérieure. On peut la trouver dans le cœur, là où siègent nos affections. Nous pouvons le voir, par exemple dans les familles unies, où tout le monde se porte une vraie affection qui fait grandir l’amour filial et l’amour fraternel. Vous voyez le lien qu’il y a entre la joie profonde et l’amour du prochain. Il faut aussi la relier à la paix, « qui est la tranquillité de l’ordre » nous dit saint Augustin. Cette véritable paix du cœur car toutes ces affections y sont en ordre pour un bien supérieur qui nous dépasse : le bien de la famille. Et ce bien mérite que certaines choses, que nous affectionnons peut-être plus, passent au second plan afin de préserver ce bien. Ainsi une mère n’hésitera pas à se lever la nuit pour aller nourrir son nourrisson ou lui apporter du réconfort, plutôt que de rester dormir, ce qui est légitime. Un père de famille n’hésitera pas à faire un travail pénible, pour pouvoir loger et nourrir sa famille. Des grands-parents n’hésiteront pas à changer leur programme pour venir en aide à leurs petits-enfants en difficulté. Et plus largement, un chrétien n’hésitera pas à sacrifier son confort, et même ce qui lui est nécessaire, à l’exemple du bon samaritain, pour s’occuper de celui qui git au bord du chemin. 

         J’accomplis devant Dieu en premier ce qu’Il me demande pour le pour le bien de la famille et de la communauté, et non ce qui me plait davantage. Voilà l’ordre véritable qui m’apporte la paix du cœur. Et ma conscience est dans la joie d’avoir fait ce que j’avais à faire. Je peux me retourner et me dire que j’ai bien fait et que c’est pour un plus grand bien que ma satisfaction personnelle. Voilà la joie intérieure du chrétien.

 

         Mais il y une joie du chrétien qui est encore plus profonde, c’est celle qui vient de la sève de l’arbre. Une joie surnaturelle qui se trouve dans l’âme. Parfois seulement dans la plus fine pointe de l’âme. Cette joie que « personne ne vous enlèvera », nous dit Jésus Jn 16,22. Cette joie vient de ce que Jésus vit en mon âme, que Dieu a voulu vivre dans ma pauvre âme, la faire sienne, et qu’il prend de la joie à vivre en moi. « J’ai trouvé mon Ciel sur la terre puisque le Ciel c’est Dieu, et Dieu est en mon âme » disait Elisabeth de la Trinité. Cette joie de la présence de Dieu en mon âme est toute surnaturelle, c’est le commencement de la béatitude éternelle. Savoir que Dieu est en moi et que c’est mon plus grand bien.  Cette joie est d’ordre surnaturelle et seul Dieu peut nous la donner. C’est cette joie surnaturelle qui habitait Jésus en sa Passion : dans la fine pointe de son âme humaine, il vivait de cette union à son Père et au Saint-Esprit, cette béatitude infinie. La joie surnaturelle de l’union à la sainte Trinité, Jésus veut la donner à tous. Du moins à tous ceux qui veulent la recevoir. Même dans l’épreuve cette joie demeure.

         Écoutez ce que raconte saint Alphonse de Ligaurie au sujet du père jean Tauler, dominicain du XVIème siècle, dans son petit livre que je vous recommande la volonté de Dieu : « Le père Jean Tauler rapporte ce trait arrivé à lui-même. Depuis des années, il priait le Seigneur de lui envoyer quelqu'un qui lui enseignât la vraie vie spirituelle. Un jour, il entendit une voix qui lui disait : « Va-t-en à telle église, et tu trouveras celui que tu cherches. » Il obéit et, à la porte de l'église, il rencontra un mendiant nu-pieds et couvert de haillons. « Bonjour, mon ami », lui dit-il en le saluant. « Maître, répond le pauvre, je ne me souviens pas d'avoir jamais connu un jour mauvais. » Le père reprend : « Que Dieu vous donne une vie heureuse. » « Je n'ai jamais été malheureux », dit le mendiant. Et il ajoute : « Écoutez, mon père : ce n'est pas sans motif que je vous ai dit n'avoir jamais eu de jour mauvais ; car, lorsque j'ai faim, je loue le bon Dieu ; quand il neige ou qu’il pleut, je le bénis ; si on me méprise, si on me chasse, si j'éprouve quelque autre disgrâce, je ne manque pas d'en rendre gloire à mon Dieu. Je vous ai dit aussi que je n'ai jamais été malheureux, et cela encore est vrai, car j'ai coutume de vouloir tout ce que Dieu veut, sans aucune réserve : aussi, ce qui m'arrive, que ce soit doux ou amer, je le reçois de sa main avec joie, comme étant le meilleur pour moi ; et c'est là ce qui fait mon bonheur. - Et si jamais - qu'à Dieu ne plaise ! - il voulait que vous fussiez damné, que diriez-vous ? - Si Dieu voulait cela ? J'ai deux bras avec lesquels je l'enlacerais : l'humilité et l'amour ; et je le serrerais si fort que, voulant me précipiter en enfer, il serait forcé d'y venir avec moi. Or, il me serait bien plus doux d'être avec lui en enfer, que de jouir sans lui de toutes les délices du ciel. - Où avez-vous trouvé Dieu ? - Je l'ai trouvé là où j'ai laissé toutes les créatures. - Mais qui êtes-vous donc ? - Je suis roi. - Où est votre royaume ? - Dans mon âme, où je tiens tout en bon ordre : les passions soumises à la raison, et la raison à Dieu. » Enfin, Tauler demanda au mendiant ce qui l'avait conduit à une si haute perfection. « Le silence, répondit-il, - le silence avec les hommes pour m'entretenir avec Dieu - et l'union avec mon bien-aimé Seigneur : en lui j'ai trouvé la paix, et je la trouve à jamais. »

En somme, c'est grâce à son union avec la volonté divine que cet indigent devint ce qu'il était ; et il était, assurément, plus riche, dans son dénuement, que les plus opulents monarques » et plus heureux, dans ses épreuves, que ne le sont, avec leurs jouissances, les mondains les plus fortunés. »

 

Voilà donc mes biens chers amis où se trouve la véritable joie chrétienne : c’est de tout recevoir de la main de Dieu. Les premiers chrétiens allaient au martyre en chantant en priant pour ceux qui leur faisaient du mal. Nous chanterons donc à la fin de la messe, comme nous l’avions prévu car nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, un Te Deum, cette hymne d’action de grâce à la Sainte Trinité qui appliquera un baume sur nos âmes. « Qu’en tout chose Dieu soit glorifié. » était la devise de saint Ignace.

Peut-être certains penseront que nous sommes fous. Nous répondrons comme saint Paul aux Corinthiens « Nous sommes fous à cause du Christ » 

 

Mes Frères : Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ; je le répète, réjouissez-vous. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

 

Terminons en répétant la prière de la collecte que l’Eglise met sur nos lèvres aujourd’hui : Seigneur, prêtez l’oreille à nos prières : et quand vous nous ferez la grâce de venir parmi nous, apportez votre lumière dans l’obscurité de nos âmes.


                      Abbé Courtois +

18 déc. 2023

Message de monseigneur Dognin du dimanche 17 décembre

Vous trouverez ci-dessous le message de Monseigneur Dognin, évêque de Quimper et Léon, lu hier aux messes à Saint-Mathieu et Sainte-Sève. Sous le choc, soyez assurés de nos prières et nous nous confions aux vôtres dans cette difficile épreuve. 

Abbé Courtois et Télisson


 Message de Mgr Dognin aux fidèles des messes de l’ancien missel à Quimper et Sainte Sève

 

Frères et Sœurs,

 

Lors de la visite pastorale que j’avais effectuée dans votre communauté au printemps 2022, j’avais constaté votre joie de participer à la messe célébrée avec le Missel de 1962 et la nourriture spirituelle que cela vous apportait. J’ai pu en mesurer l’importance dans les réponses au questionnaire que je vous avais adressé. À la suite de cette visite, j’avais pris la décision de permettre aux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre de continuer à célébrer ces messes comme m’y autorise le Motu Proprio Traditionis Custodes promulgué par le Pape François le 16 juillet 2021. En ce sens, le 11 juin 2023, j’ai promulgué une ordonnance pour notre diocèse, afin d’en préciser les modalités de mise en œuvre. 

 

Cependant, il y a deux semaines, un article très offensant paru sur un blog traditionaliste à propos de la paroisse Quimper - Saint-Corentin a suscité un grand émoi dans le diocèse, chez les prêtres et beaucoup de fidèles, et a exacerbé les tensions qui s’étaient développées depuis plusieurs années. 

 

En effet, au fil des ans, j’ai constaté que cette messe dominicale s’est transformée de facto en la création de deux paroisses personnelles (non canoniques) avec toutes les activités afférentes, en parallèle des activités paroissiales. Je ne le souhaitais pas, car je savais que compte tenu de l’histoire de notre diocèse, cela aurait des conséquences sur la communion ecclésiale, autant pour le clergé diocésain que pour les fidèles. Nous en voyons les conséquences aujourd’hui. Ma décision n’est pas un blâme adressé aux abbés Courtois et Télisson, qui sont des pasteurs zélés, mais le constat de tensions irréversibles mettant à mal l’unité du diocèse. 

 

Les tensions générées par la situation que je viens de décrire m’imposent de réagir pour préserver l’unité de l’Église catholique dans le Finistère ainsi que la communion du presbyterium autour de son évêque. Aussi, après avoir consulté mes Conseils, j’ai décidé de maintenir cette messe dominicale avec l’ancien Missel pour le bien des fidèles, mais en demandant à des prêtres diocésains de l’assurer. J’ai également décidé de mettre fin à la convention qui lie le diocèse avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. Les activités pastorales (catéchisme, pastorale des jeunes, etc.) ainsi que la préparation et la célébration des sacrements (baptême, mariage, etc.) continueront d’être assurées par les paroisses Quimper – Saint-Corentin et Saint-Yves en Pays de Morlaix. Les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre poursuivront leur mission jusqu’à une échéance qui sera décidée prochainement. Ils nous ont assuré de leur collaboration pour assurer la transition. 

 

J’ai conscience que cette décision suscitera des réactions, voire des interrogations et des inquiétudes pour l’avenir. Je m’en remets à votre discernement et votre volonté de construire ensemble notre Église.

 

À l’approche de la fête de Noël, soyons unis dans la prière et dans l’amour du Christ. Je suis confiant que, en tant que communauté diocésaine, nous pourrons permettre cette transition dans la paix, surmonter les défis qui s’annoncent et continuer à grandir dans la foi. 

 

Je vous assure de ma prière, et que la paix du Seigneur soit toujours avec vous.

 

X Laurent DOGNIN

Évêque de Quimper et Léon

12 déc. 2023

A propos d'un article de Paix Liturgique

 Chers fidèles,

 

La semaine passée, certains de vous ont pu lire un article du mouvement dit « Paix liturgique », dans lequel un auteur, qui ne signe pas, a fait part de son indignation devant la décision de déménager la communauté des fidèles de Saint-Matthieu.

Cet article, qui propose une lecture erronée de la situation de notre communauté, s’exprime en des termes dont la vivacité s’apparente à la hargne, et profère plusieurs accusations graves sur une base argumentaire si faible qu’elle s’apparente à de la calomnie. Vis-à-vis de notre évêque comme des prêtres de la paroisse Quimper-Corentin, qui sont visés par ces propos, il est de notre devoir d’exprimer publiquement notre sincère regret. Quoiqu’il en soit du fond de cette affaire, nous-mêmes, comme la Fraternité Saint-Pierre, qui n’entretient aucun lien organique avec le mouvement, réprouvons catégoriquement ces manières de procéder.

Nous tenons à vous rassurer les sur le fait que notre ministère s’exerce dans le cadre d’une mission confiée par l’Eglise, et confirmée encore par l’ordonnance du 21 juin 2023 dans ce diocèse. Soyons assidus dans la prière, confiants que la Providence divine fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment.


Abbés Loïc Courtois et Nicolas Télisson

31 août 2023

Pèlerinage de rentrée

Allons à Sainte-Anne ! Confions notre année à venir et remettons entre les mains du Seigneur par l'intercession de la sainte patronne de tous les bretons !
Inscrivez-vous directement sur : https://www.feiz.bzh/inscriptions/


 

7 mai 2023

Vie de Victoire Conen de Saint-Luc



2 accès à la salle des fêtes du Likès sont possibles :
- Au 29 rue de Kerfeunteun : accès facile si vous venez à pieds ou trouvez une place de parking place de la Tourbie ou au alentours.
- Au 5 rue Maria Chapdelaine : parking du lycée pour se garer. 100 m à faire à pied (en suivant la ligne rouge sur le schéma, une personne vous indiquera le chemin)



16 mars 2023

Deux conférences à venir

 



Conférence sur les PP Julien Maunoir et Dom Michel Le Nobletz

 

 

 

Le Père Hervé Quéinnec donnera une conférence samedi 25 mars à 14h, au lycée Saint-Blaise

(9 rue de Lamennais) sur les PP Maunoir et Dom Michel Le Nobletz, grands missionnaires des campagnes bretonnes.

 

A 16h, visite de la chapelle Saint-Michel.

Les participants devront se présenter à 13h30.

 

inscription : 02 98 64 58 83 et formation@diocese-quimper.fr

 

 

 
Samedi 25 mars à Douarnenez
P. Maunoir et Dom Michel Le Nobletz, grands missionnaires des campagnes
bretonnes par P. Hervé Queinnec
 
 Lycée Saint-Blaise - 9 rue Lamenais - 29100 Douarnenez
Visite guidée : Chapelle Saint-Michel
  
Rendez-vous sur place à partir de 13h30


31 janv. 2023

10 février : Jour de jeûne pour la vie.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques invite les fidèles catholiques à faire du vendredi 10 février 2023, veille de la fête de notre Dame de Lourdes et de la journée de prière pour les personnes malades, une journée de jeûne et de prière pour le respect de la vie humaine. Dans le contexte mouvant de nos sociétés, et notamment du débat ouvert dans notre pays sur la fin de vie, les catholiques demandent à Dieu la grâce de respecter la vie humaine, la leur et celle de tout autre, dans leurs pensées et leurs comportements.

Le message du Pape pour la journée de prière pour les personnes malades pourra servir de support : « Ce qui importe, toutefois, c’est de reconnaître la condition de solitude, d’abandon. Il s’agit d’une atrocité qui peut être surmontée avant toute autre injustice, car – comme le rapporte la parabole (du Bon Samaritain) – il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion, pour l’éliminer. »